• 4 février


    Etreindre le vide... Accepter sans se résoudre. Chercher la paix à défaut de vivre la joie. Quoi d'autre en fin de compte ? Nos pensées filent en rêves inaccessibles. Déjà bienheureux celui qui peut survivre sans trop y laisser de chair ou de rires.
    Ce besoin de découvrir, de comprendre n'est que le signe d'un manque d'intelligence. La vérité est ailleurs... Inaccessible à nos sens limités, à nos facultés si pauvres. Quel humain pourrait-il prétendre à la vraie connaissance ? Pas avec la tête en tous cas. Elle, elle ne peut traiter que des questions morcelées, par le p'tit bout de la lorgnette toujours. Elle est au mieux borgne et quasi sourde. Le monde est trop grand pour elle, l'univers trop riche, la vie trop vaste. Nos mains ne valent pas mieux. Nos bras peut-être... Quand ils peuvent serrer sur le coeur. Quand les mots, les pensées se taisent enfin.

    Com-prendre, avec soi... Vers quoi, vers où ?
    Con-naître pour pouvoir re-con-naître... Pour re-naître peut-être.
    Tout est en tout, tout est déjà là, accessible ici et maintenant.

    Et pourtant... Au début était le Verbe. La création ne peut se passer de lui. Elle passe par lui, par le pont qu'il fait apparaître, par la relation qu'il rend possible. Par la dualité qu'il engendre.

    Et en nous ne subsiste qu'une certitude : l'union véritable est au bout du silence.


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