• Décalés, ambigüs, contradictoires parfois. Mais jamais satisfaits de demi-vérités, les yeux ouverts par une sensibilité à fleur d'être. Pas de tricherie possible, confiance. Paix. J'aime la tranquillité de ces phrases d'un seul mot, l'empathie qui les porte, la liberté qu'elles permettent. Et la lucidité toujours présente, même dans les plus fastes envolées. Soifs de vivre aussi flamboyantes que peuvent être noires nos angoisses, les unes et les autres livrées nues et sans entraves.
    Une capacité ne cessera jamais de m'étonner, j'espère : cette profonde conscience de l'individualité et de la solitude, conjuguée avec une fascinante - j'allais écrire "symbiose" - perception des existences qui, au-delà des différences, conçoit le sens du Vivant.

    Aux "mutants", pensées.



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  •         Ung souvenir me conforte et contente
            Car ou que je soie ou pour chose que face
            Ung seul penser a prins en mon cueur place
            Pour le guider a chief de son attente

                                                       Josquin Baston


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  • L'air est vraiment devenu insupportable en ville, l'ambiance m'entame le moral. Cela ressemblait peut-être à un coup de tête mais tant mieux ! Ce soir nous partirons enfin.
    Je regarde cette terre que j'ai tant parcouru. Je me souviens... Mais non, plus rien ne me retient ici. Tout y est mort et désolation et je ne veux pas pourrir parmi les regrets. Ce matin, j'ai planté le lierre et le sureau au ras des murs. Au printemps, ils entameront la pierre qui éclatera sous la poussée de la vie. C'est bien...
    Et puis j'ai glissé le noisetier et le gui dans ma besace, ils sont l'avenir. Le cheval est prêt qui nous attend. Sentiment étrange, il ressemble à celui qui m'avait ramenée vers toi...


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  • Attendre. Patienter. Rêver...
    Le temps paraît long malgré tout.

    Surtout là près du feu, où brille encore l'éclat de ton regard.


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  • Ben voilà... Je t'avais dit : "on y va, on tape, on fête, on rentre... 5 jours max et sans bobos !". Reste à fêter et rentrer, c'était trop facile, prévisible comme d'hab'. Et comme d'hab' les "têtes" n'étaient pas là, juste une poignée de trublions pour lesquels une poignée d'abrutis font dépenser des fortunes et couler le sang. Pas la moindre stratégie, juste des grandes gueules qui trouvent glorieux de finir au fossé. Non vraiment, ce monde n'est pas le mien. Et sans regrets !
    Pour achever la broderie, comme d'hab' aussi... Tous ces bouffons qui trouvent normal de ne rien respecter, de bricoler les textes et les lois comme ça les arrange. Et au bout du compte, rien... Forcément. A tous les niveaux, toujours et partout. Dans vingt ans, ils y seront encore avec leurs beaux discours et leur "c'est pas moi, c'est lui". Pire même, tous ces gens qui s'arrogent des droits qu'ils n'ont pas et qui s'immiscent dans la vie de tous. Le principe même de la tyrannie. Ce pays est un ramassis de nains tyrans qui campent parmi les cochons et les légumes, certainement pas une terre de droit. Quant à l'honneur...

    Bref ! J'avais envie de leur taper dessus, c'était tout-à-fait personnel. C'est fait, c'est tout, merci pour la balade et je vais voir ailleurs si j'y suis. Belle, la vie !

    Le guerrier gagne la bataille, le stratège gagne avant de combattre.
    Et la plus noble des guerres est celle qu'on ne laisse pas advenir.

    Et même : Vaincre sans bataille est la pLus grande des victoires... *sourire et... ben oui, simple*


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